Congrès à Versailles : le retour au droit au vote pour les personnes handicapées mentales promis par Macron

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Le lundi 9 juillet, à l’occasion du Congrès à Versailles qui réunit les deux chambres du Parlement, l'Assemblée nationale et le Sénat, Emmanuel Macron a annoncé le retour au droit de vote pour les personnes handicapées mentales. Une décision qui touche 385.000 personnes et qui est déjà applaudie par de nombreuses associations.

Une politique de retour vers la pleine citoyenneté  

Souvent stigmatisées, les personnes handicapées mentales ne participent que très peu à la vie de la politique en France. Elles n'ont pas le droit de voter sur décision du juge, ce qui remet en cause leur citoyenneté. Devant les parlementaires des deux chambres, le président de la France Macron a annoncé le retour au droit de vote pour les personnes handicapées mentales.

Une mesure pleine de sens qui a immédiatement été saluée par les députés et les sénateurs par une salve d’applaudissements. En effet, ce sont près de 385.000 personnes qui sont concernées par cette mesure. Un pas en avant pour mettre fin aux inégalités en France.

Jusqu’alors, les personnes handicapées mentales ne peuvent voter que sous certaines conditions. Initiatrice de cette mesure, Sophie Cluzel, secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, devra néanmoins s’accorder sur le rôle que jouera l’accompagnateur ou le tuteur. En effet, en aucun cas ce dernier ne devra influencer le vote de la personne sous tutelle.  

Vers l’abrogation de l’article 5 du Code électoral ?

Les personnes sous tutelle, en grande partie des personnes handicapées mentales, ne peuvent pas se rendre aux urnes à cause la restriction inscrite dans l’article L5 du Code électoral

Si rien n’a été dit par le gouvernement, il est clair que ce dernier interviendra dans ce sens. Une fois le projet adopté, les personnes handicapées mentales pourront retrouver le chemin de l’isoloir sans restriction aux prochaines élections européennes prévues pour 2019. 

Mais avant, il est important que la majorité et l’opposition s’accordent sur leurs nombreux désaccords liés à cette mesure. Ce sujet d’actualité tient à cœur au gouvernement qui fera tout pour le défendre.

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