Divorce à l’amiable : l’essentiel à savoir

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Depuis maintenant une dizaine d’années, pour se séparer légalement, plus de 50 % des Français optent pour le divorce à l’amiable. Cela est dû aux nombreux avantages qui y sont attachés. Faisons un aperçu de cette solution.

À chaque situation, son type de divorce 

Dans la loi française, nous pouvons faire allusion à plusieurs types de divorce : le divorce pour faute, le divorce, pour altération définitive du lien conjugal, le divorce accepté et le divorce par consentement mutuel. Pour ce dernier, les deux personnes concernées se consentent à mettre fin au mariage et à ses effets. Il n’est pas nécessaire, pour cela, de patienter durant 6 mois à deux ans pour engager les démarches comme c’est le cas avec les autres types. C’est cette existence d’accord sur les conséquences du divorce qui fait la différence entre la séparation par consentement mutuel et le divorce accepté. Rappelons que le divorce pour faute implique une faute de type violences ou infidélité, et celui pour altération définitive du lien conjugal une séparation de fait depuis 2 ans ou plus.

Quels sont les avantages ?

L’instauration du divorce par consentement mutuel constitue un service rendu à la société sachant qu’il permet de nous éviter le coût souvent élevé et la longévité des options classiques. Les époux ont le droit d’engager un seul avocat et ils n’ont pas à comparaître plus d’une fois devant le juge. Ils ont une importante liberté dans le règlement des effets de leur divorce. Le seul facteur qui peut alourdir la procédure est la question relative à la liquidation du régime matrimonial qui requiert le recours à un notaire. Mais dans ce cas également, si les deux ont déjà trouvé un accord, tout peut être réglé en moins de 6 mois. Notons cependant que l’adoption des dispositions est irréversible.

Bref, divorcer à l’amiable est une option permettant de se séparer légalement d’une manière facile et rapide.

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