La vie des entrepreneurs n’est pas de tout repos, ni en France ni ailleurs. Le fait d’être à la tête d’une entreprise relève au départ de l’envie de se lancer dans une aventure où, si l’on a des perspectives, on ne sait jamais exactement où l’on va et c’est ce qui fait de la création d’une société un défit excitant en soi. En effet il convient dès le départ de donner le meilleur de soi-même tout en prenant en considération mille choses différentes en espérant que grâce à son sens du business et à sa capacité à bien s’organiser, on pourra faire des merveilles. Mais il y a des freins à cela, auxquels on ne s’attend pas forcément quand on ouvre sa société. Ils sont nombreux.
Changer de cap et partir pour Hong Kong
On entend souvent dans les médias les responsables du patronat français dénoncer de trop lourdes charges patronales, de trop gros avantages accordés aux salariés et le peu de marge de manœuvre qu’une entreprise peut avoir en France et en Europe. Il ne s’agit pas là de personnes qui viennent se plaindre : ils viennent dire haut et fort ce que ressentent de nombreux entrepreneurs, c’est-à-dire que la gestion d’une entreprise est avant tout celle des taxes qu’elle doit payer. Cela prend tant d’énergie et de temps qu’il n’en reste parfois pas assez pour faire avancer les choses concrètement. Or cela ne concerne pas que les grandes entreprises du CAC 40, toute société française vit la même situation. Dès lors on comprend que certains préfèrent choisir un paradis fiscal comme Hong Kong pour aller monter leur société.
Moins de charges et plus de flexibilité
Le souci de l’Europe, pour les entreprises locales, c’est que l’on manque trop de libertés d’action dans le cadre du développement d’une affaire. Les législations sont par trop contraignantes dans certaines situations, ce qui a pour conséquence la fermeture d’un grand nombre d’entreprises chaque année, dont les responsables finissent par jeter l’éponge face à l’adversité, en particulier à la pression administrative et aux trop importantes charges.